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David Bowie - Station to Station

Dernière mise à jour : 24 mai 2020


Essentials - Mars 2020

DAVID BOWIE - Station to Station

Date de sortie : 23 janvier 1976

RCA Records


Un brin d’histoire :


David Robert Jones, éternel et inénarrable dandy dont l’entièreté de l’œuvre a marqué toutes les générations, de la fin des années 60 jusqu’à son tout dernier souffle en 2016. Avec ‘Station to Station’, il signe son 10ème album studio en 9 ans alors qu’il est au sommet de sa carrière. Un album ultra puissant, profond et mystique qui l’aidera à se sortir de la spirale infernale de cocaïne dans laquelle il ne cesse de plonger. En effet, Bowie a, à l’époque, plus de neige dans le nez qu’après une chute à skis, et sa maigreur commence à vivement inquiéter son entourage. Fort d’une carrière de 26 chefs d’oeuvre, ‘Station to Station’ en est une pierre angulaire, souvent considéré comme son dernier album à consonance ‘rock’. Il y introduira néanmoins des éléments plus funk (‘Stay’), prémices de sa période disco dans les eighties. Alors mets-toi à l’aise et plonge-toi dans un album historique d’un des plus grands artistes de tous les temps.



Artistes similaires :


Lou Reed, Iggy Pop, Prince, John Deacon, Scott Walker, Jacques Brel, John Lennon


Quelques anecdotes:


- A l’époque, Bowie suit un régime strict composé de poivrons rouges, de tonnes de cocaïne et de lait. Le morceau ‘Word on a Wing’ a réellement été le pansement à son assuétude. Ecrit tel un cercle protecteur alors qu’il se sent sombrer dans la paranoïa il conclut un pacte avec Dieu, vers qui il s’est tourné récemment, pour lui demander de l’aider à arrêter la drogue. Véritable salut, cela semblera fonctionner. Ce penchant pour la religion va en surprendre plus d’un. Il faudra plutôt y voir une fascination mystique pour des forces supérieures pouvant contrer le Satan que Bowie ressent dans ses délires paranoïaques. Malgré tout, il écrira dans ses paroles « just because I believe don’t mean I don’t think as well“. En termes de religion, il n’a jamais rien exprimé, ni avant, ni après, si ce n’est des penchants pour le Bouddhisme.


- ‘Wild is the Wind’ est une reprise d’un morceau composé en 1957 par Dimitri Tiomkin et Ned Washington pour le film du même nom. C’est plus précisément la version de Nina Simone (dont Bowie est un grand admirateur) qu’il reprendra après l’avoir rencontré à Los Angeles en 1975. Ce n’est pas la première reprise que Bowie fera. En effet, son album ‘Pin Ups’ sorti en 1973 n’est composé que de covers de Pink Floyd, The Who, The Yardbirds ou encore The Pretty Things.


- La pochette de l’album, en noir et blanc, a également été l’image choisie pour illustrer le film ‘The Man who fell to Earth’, premier rôle de Bowie au cinéma. L’atmosphère de la photo, froide et sentant les années 20, introduit la période berlinoise de Bowie dans laquelle il se plongera les années suivantes, avec une fascination toute particulière pour la capitale allemande, sa contre-culture et son histoire.

- Esthétique froide entourant le Thin White Duke, les concerts de la tournée ‘Station to Station’ se feront sur une scène maculée de blanc, éclairée aux néons, avec une première partie intelli-chiante au possible : la diffusion du ‘Chien Andalou’ de Luis Bunuel. À l’époque, c’était moins facile d’aller boire des bières au bar.


- Durant cette période de drogue intensive et de paranoïa, Bowie a été persuadé que Jimmy Page (de Led Zeppelin) lui avait jeté un sort. Après un accident de vin renversé par Page dans un appartement lors d’une soirée, Bowie va lui hurler dessus puis se repentir dans la peur que ce ‘mage noir’ n’utilise un de ses sortilèges. La drogue, c’est mal les enfants.


Pour en savoir plus :

http://www.davidbowie.net/

« I don’t know where I’m going from here, David Bowie. but I promise it won’t be boring »

David Bowie.



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